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Les démarches

Les infos utiles pour devenir moniteur Vtt

 
L’IFV, organisme de formation installé à Voiron et spécialisé dans l’encadrement professionnel du vélo, vous présente les détails de la formation BPJEPS pour devenir Moniteur VTT…

 

Un vrai métier

Texte : IFV # Photos et vidéo : Antoine Bussier

Vous cherchez un métier passionnant ? Vous aimez parler de votre passion, le VTT, la faire découvrir… Ce peut être un vrai projet professionnel ! Voici quelques informations à connaître avant de se lancer.

Pour encadrer ou enseigner contre rémunération une activité sportive en France, il faut être titulaire d’un diplôme d’Etat du Ministère des sports, en l’occurrence le tout nouveau Brevet Professionnel (BPJEPS) spécialité « activités du cyclisme », mention « VTT » (arrêté du 29/12/2011). Ce diplôme permet de travailler dans le domaine du tourisme, des loisirs sportifs, voire des clubs VTT. C’est le cas par exemple de tous les Moniteurs Cyclistes Français (MCF) qui se sont regroupés sous une structure nationale pour communiquer plus facilement et faire connaître leur profession. Ces professionnels peuvent travailler partout en France puisqu’ils vont démarcher des écoles pour apprendre aux enfants à faire du vélo, intervenir dans des clubs pour des séances de pilotage VTT, proposer leurs services à des collectivités pour mettre en place des animations VTT, organiser des raids VTT en France ou à l’étranger, faire découvrir le VTT descente en station…

crédit photo Antoine BUSSIER-MCF

Mais avant cela, il faut faire une formation et réussir un examen. Voici les étapes :

  1. Pour entrer en formation, il faut réussir le « TEP » (test d’exigences préalables) qui est un parcours non balisé d’au moins 20 km où vous devez trouver 2 zones de trial à l’aide d’une carte IGN que l’on vous fourni. Le temps total pour faire le parcours, ainsi que le nombre de fautes sur les zones de maniabilité comptent pour être sélectionné.
  2. La formation se déroule ensuite au printemps (mai – juin) et à l’automne (septembre – octobre), sur 16 semaines au maximum. Certaines personnes peuvent avoir des allègements de formation importants s’ils ont déjà des diplômes dans le sport, un brevet fédéral ou un CQP de mécanicien cycles… La formation aborde toutes les compétences attendues pour un moniteur VTT : pédagogie, technique de pilotage, trial, DH, mécanique hydraulique, GPS, anglais, biomécanique, vidéo, commercialisation, comptabilité, etc. avec des formateurs spécialistes dans chaque domaine.
  3. Durant l’été, chaque moniteur stagiaire apprend son nouveau métier dans une école VTT de son choix, avec un tuteur qui va lui faire découvrir les joies du métier, mais aussi les inconvénients. Car tout n’est pas rose : les journées sont longues, parfois fatigantes, et il faut être sérieux et concentré pour fournir la meilleure prestation possible ! Ceci est parfois compliqué et relève d’un tact et de réelles compétences d’encadrement, pour que le client se fasse plaisir, le tout dans des conditions maximales de sécurité. Mais rares sont les moniteurs stagiaires qui regrettent la voie qu’ils ont choisi.
  4. Enfin, l’examen se déroule l’année suivante, avec 4 épreuves à valider : 2 séances pédagogiques (une avec des enfants et l’autre avec des adultes sur du perfectionnement en VTT descente ou trial), une épreuve pratique de VTT composée d’un circuit non balisé et chronométré, avec une « spéciale » en VTT descente, une en trial et une en mécanique, et enfin la présentation orale d’un dossier concernant un projet de développement dans le VTT.

70 % des candidats décrochent ce BP du premier coup. Ils intègrent ainsi des écoles de VTT ou créent leur propre structure. Si la profession est largement représentée en station, elle n’est pas encore très connue sur l’ensemble du territoire, même si plus de 800 moniteurs travaillent dans ce secteur chaque année. Deux tiers sont travailleurs indépendants et encadrent l’été en montagne (avec une autre activité professionnelle l’hiver, comme moniteur de ski par exemple) et un tiers vit de ce métier à l’année, plutôt en milieu rural, mais proche des agglomérations quand même. Car l’enseignement du vélo se développe très vite et les monitrices et moniteurs sont de plus en plus nombreux depuis une dizaine d’année. Voila qui donne de l’espoir, même s’il ne faut pas oublier que c’est la motivation, la rigueur et la persévérance qui permettent de vivre de sa passion. Mais « on a rien sans rien » !

crédit photo Antoine BUSSIER-MCF162

Si vous êtes intéressé, la prochaine formation BPJEPS VTT sera organisée par l’Institut de Formation du Vélo, l’organisme de référence qui collabore avec les Moniteurs Cyclistes Français. Vous y trouverez des formateurs reconnus, qui forment des moniteurs depuis 10 ans et connaissent le métier sur le bout du crampon. La majorité de la formation se déroule à Voiron, au pied du massif de la Chartreuse, en Isère, dans un domaine de 17 hectares (parc de la Brunerie) avec une mini piste de descente, des zones de trial, un atelier mécanique tout équipé…

Pour s’inscrire, il vous faut avoir 18 ans et être titulaire du diplôme de secourisme PSC 1 (Prévention et Secours Civiques de niveau 1) et envoyer son dossier d’inscription avant le 21 février 2014 pour pouvoir passer le test de sélection le 2 avril 2014. La formation débute ensuite le 12 mai 2014.

Pour plus d’informations, contactez le directeur de l’IFV, Bertrand RABATEL au 06 81 10 41 73 ou par mail sur info@formation-velo.com ou sinon, rendez-vous sur le site www.formation-velo.com.

 

Le clip de présentation de l’IFV :

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